L’école universelle au cœur : cantine gratuite, pouvoir d’achat, réussite et attractivité

L’universel à hauteur d’enfant

À Grenoble, je choisis l’école comme boussole.

L’école réunit ce que la République offre de plus précieux : la promesse d’émancipation, la protection des plus jeunes, l’exigence de savoirs partagés.

Elle accueille chaque enfant, chaque matin, avec la même dignité.

Elle trace une route commune, au-delà des origines et des conditions sociales.

Cet universel-là organise la vie réelle d’une ville.

Mon cap s’enracine dans un triptyque clair. L’intérêt général d’abord, hérité du gaullisme, qui place la Nation avant les clans et l’enfant avant les querelles.

Le réformisme sérieux ensuite, dans l’esprit de Michel Rocard, qui préfère l’ouvrage patient aux incantations.

Enfin, une écologie de solutions portée par Édouard Philippe : sobriété dans les postures, efficacité dans l’action, résultats mesurables.

De ce socle naît un contrat simple : l’universalité à midi.

Un repas complet, gratuit, de qualité, garanti à chaque élève, chaque jour.

Un droit qui soutient les apprentissages, libère du pouvoir d’achat, rassure les familles et consolide le lien social.

Ce choix parle à toute la ville.

Il parle aux enseignants, aux agents qui nourrissent nos enfants, aux parents qui jonglent avec les horaires, aux commerçants qui vivent des rythmes scolaires, aux associations sportives et culturelles qui animent la pause méridienne. Il parle aussi à notre histoire : Grenoble avance quand elle unit audace et utilité. Paul Mistral a ouvert une ère de modernité par des actes structurants ; notre génération engage le même esprit dans le champ décisif de l’éducation.

Nous Grenoble — Le souffle, la force. Le souffle, c’est l’humanité d’une cantine universelle qui allège les fins de mois, stabilise les après-midi de classe, accompagne la santé et prévient le décrochage.

La force, c’est une méthode rigoureuse : objectifs publics, indicateurs trimestriels, qualité nutritionnelle, lutte contre le gaspillage, partenariats avec les équipes éducatives et la nouvelle cuisine centrale.

Une ville qui prend soin de ses enfants fortifie sa cohésion, attire des familles, réanime ses quartiers et prépare sa réussite collective.

Ici commence notre contrat.

 

Proposition:

Ce que disent les chiffres locaux (Ville) :

– > 11 000 repas/jour produits par la cuisine centrale (multi-publics), équipement saturé (capacité théorique 8 000) ; nouvelle cuisine mutualisée Grenoble–Échirolles 14 000–16 000 repas/j en 2031 ; budget cuisine centrale ≈ 6 M€.

– À l’école : ≥ 60 % bio/local, environ 2 menus végétariens/semaine ; en crèches : 95 % bio ; 2,7 t redistribuées/an ; 87 % des enfants inscrits déjeunent ; 25 % des enfants à 0,75 € ; > 50 % à < 2 €.

LA CANTINE DEVIENT GRATUITE

Enveloppe annuelle d’effort (ordre de grandeur prudent) :

– Compensation tickets familles (mix tarifaire municipal) : ≈ 2,7–3,1 M€/an ;

– Effet d’appel (fréquentation +5 à +15 %) : ≈ 0,7–2,1 M€ (indexé coût de revient consolidé) ;

– Total indicatif : ≈ 3,4–5,2 M€/an (≈ 1,0–1,6 % du budget 2025).

 

Gains directs pour les ménages (exemples annuels) (base indicative 140 repas/an/enfant ; calcul illustratif sur la grille tarifaire publiée par la Ville) :

– Famille tranche basse (0,75 €) : ≈ 105 € économisés/enfant/an (0,75 × 140).

– Famille majorité (< 2 € ; ex. 2,00 €) : ≈ 280 €/enfant/an (2,00 × 140).

– Tranche haute (ex. 3,50 €) : ≈ 490 €/enfant/an (3,50 × 140).

Deux enfants en primaire : ≈ 210–980 €/an selon tranche. Ces montants allègent le reste-à-vivre et sécurisent les choix de résidence.

Effet d’appel résidentiel & vacance de logement : en 2021, 13,3 % de logements vacants à Grenoble (commune), contre 11,4 % en 2016 soit +600 logements vacants / an.

Objectif de mandat : rétention/installation de familles via le triptyque école universelle + sécurité du quotidien + services fiables.

Zéro reste-à-payer à midi, c’est un loyer plus soutenable le 1er du mois.

 

Prévention, décrochage & santé mentale :

Lien avec prévention scolaire : la littérature montre la corrélation entre absentéisme et santé mentale (risque doublé quand l’absence grimpe à 20 %), d’où l’intérêt d’un repas garanti qui stabilise la présence et réduit les ruptures.

Objectif : −2 points d’absentéisme récurrent en 24 mois.

La cantine pour toutes et tous les écoliers c’est la garantie de rompre des isolements, et de mieux repérer les souffrances.

Performance scolaire & santé : ce que montrent les études

Les repas scolaires gratuits et universels (Royaume Unis) montrent :

– Hausse de la prise de repas, progrès en lecture (≈ +2 semaines à 11 ans), réduction de l’obésité chez les enfants exposés.

– Baisse des aliments ultra-transformés à la pause déjeuner quand la politique est bien conçue.

Objectifs Grenoble (24 mois) :

– +5 points de fréquentation cantine (réf. 87 % des inscrits) ;

– +2 à +3 points d’élèves au niveau attendu en lecture CE2 sur les réseaux cibles (suivi anonymisé Ville/Académie) ;

– −5 % d’IMC hors courbe sur cohortes suivies (avec le passage à la nouvelle cuisine et menus végétalisés).

 

La 1ere Convention citoyenne grenobloise du mandat :

À ce plan cantine gratuite nous adosserons la mise en œuvre immédiate d’une convention citoyenne sur les rythmes scolaires et la santé mentale de nos enfants .

Pourquoi un intérêt sur la santé mentale de nos enfants ?

Parce que la santé mentale des enfants de 3 à 11 ans est devenue un sujet d’intérêt public majeur.

Les dernières enquêtes nationales montrent qu’entre 8 % (maternelle) et 13 % (élémentaire) des enfants présentent une difficulté ou un trouble probable de santé mentale, le plus souvent sous la forme d’anxiété, de troubles du comportement ou d’inattention. Autrement dit, dans chaque classe, 2 à 3 enfants sont concernés.

Ce phénomène touche plus les garçons, et s’aggrave dans les contextes de précarité, d’isolement ou de surexposition aux écrans. Il a aussi une conséquence scolaire directe : un enfant en souffrance apprend moins, décroche plus vite et met parfois en difficulté le groupe-classe.

D’où l’intérêt politique du sujet : agir tôt, à l’école et avec les familles, coûte moins cher que réparer plus tard. C’est un enjeu de réussite scolaire, de prévention des violences, et de réduction des inégalités.

Source vidéo : Ici Alpes – 1 novembre 2025

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